Salut Patrick,
Merci de ton message. La course s'est bien passée. Enfin presque .....
Pas de chance pour préparer cette course, je passe la semaine complète en déplacement 4 nuits à l'hôtel et plein de boulot avec des horaires pas possibles. Et pas d'entraînement non plus la semaine d'avant. Ça s'annonce difficile. Tant pis.
Prise des dossards vendredi soir en 5 mn, tout est bien organisé. Avec une bouteille de Pineau et un super T shirt..
Départ le samedi matin à 8h30. Le 100 bornes est parti à 6h00. J'ai décidé de partir léger : short, tee shirt malgré un léger vent et quelques gouttes de pluie 5 mn avant le départ. Quelques coureurs sont en collant et veste avec sac à dos, ils semblent partis faire un trail de 100 bornes en autonomie. Arrivée sur la piste quelques secondes avant le départ pour ne pas prendre froid et du coup j'ai juste aperçu Didier de dos au coup de sifflet. Départ du stade à l'heure. Un tour de stade, traversées de quelques rues, traversée du port où les accompagnateurs vélos attendent une bonne partie des coureurs. Puis arrivée sur le sentier des douaniers (ou des contrebandiers, c'est selon l'idée de chacun). Nous allons longer la côte sur les premiers km. Puis passer à l'intérieur des terres en restant souvent en proximité de l'océan. La course se fait en 25 km aller et demi tour pour revenir au point de départ. Le temps est super 16 à 20 ° avec un peu de vent. Idéal pour cette ballade. Le parcours est une succession de faux plats et de côtes. Moi qui croyait que l'océan était plat !!! Je reste en fin de peloton en tenant un 6 mn au km qui va vite passer à 6mn15 avec les arrêts aux ravitos (tous les 5 km) et les pauses "techniques". Les ravitos sont supers et les bénévoles aux petits soins. Le parcours est bien fléché. Donc pas de souci. Vers le 18ème km, le premier nous croise, il est sur le retour avec presque 15 bornes d'avance. Juste le temps d'apercevoir Didier qui lui aussi me croise quelques km plus loin. Un petit salut rapide. Cette course est sympa. Malgré que l'on ne soit pas très nombreux sur un parcours de 25 km, on n'est rarement seul. Au départ, le peloton est assez groupé et ensuite on croise sans arrêt les coureurs qui reviennent. Arrivée au ravito du 25 ème km, je fais demi tour et commence le chemin du retour. 2h38 au chrono. Tout va bien. Le parcours est balisé tous les 5 km. En arrivant au panneau du 30ème, je m'aperçois que mon GPS indique 24,2km. Alors qu'avant, il était pratiquement synchro avec le balisage. La gamberge me prend, j'ai dû fait demi tour trop vite au ravito du 25 km. Il fallait certainement faire quelques centaines de mètres supplémentaires avant de virer. Bon tant pis, je ne serai pas classé, mais je suis pas capable de refaire 10 bornes de plus pour retourner. D'autant que je viens de passer la partie la plus difficile pour moi, une succession de petites bosses qui m'ont bien cassé les pattes. Je décide de continuer, malgré une petite baisse de moral. Passage au 35ème, puis 40, puis marathon. toujours des successions de petits faux plats. Le moral baisse encore et je marche dans les côtes. A quoi bon continuer pour ne pas être classé. Et puis .............. pourquoi avoir fait plus de 40 bornes pour arrêter si prêt de l'arrivée. Le moral repart et je décide de terminer en courant 50 km quitte à faire quelques tours du stade à l'arrivée. Arrivée au stade, passage sur le podium, remise de la médaille. Puis 2 tours du stade, en marchant, pour marquer 50km au GPS  (j'ai pas osé courir après le passage de la ligne pour pas passer pour un fou) Bilan 5h30mn35s.
Et le lendemain, sur le site de la course, je m'aperçois que les organisateurs m'ont quand même classé 61ème en 5h21mn09. Didier fini 54ème et 4ème V3 en 5h14mn32s
J'ai envoyé un mail à l'organisateur pour lui signaler ma mésaventure et lui demander de me sortir du classement, sans réponse pour le moment.
Conclusion : Il faut regarder les carrés de chocolat et les rondelles de saucisson sur un ravito, mais aussi vérifier du quel côté repartir.
Amitiés